Ce 1er février, amis Richelieu de Namur auxquels se sont joints les amis Richelieu Bruxellois, partons à la découverte des expositions à la Villa Empain.
Ce bijou de l’architecture Art Deco bruxelloise, conçue par Michel Polak architecte, nous propose l’exposition « Echoes of Art Deco » pour fêter le centenaire de l’Art Déco.
Bercés par l’ambiance musicale, nous découvrons l’art de vivre des années folles, son mobilier et sa mode libérant le corps féminin.




La deuxième visite est consacrée à « Alechinsky, pinceau voyageur »; une centaine d’œuvres réalisées entre 1946 et 2024, empreintes de son lien avec les traditions artistiques du Japon et de la Chine.
Captivé par la fluidité de la gestuelle orientale; le papier, l’encre et le pinceau (japonais) deviennent ses outils de prédilection. Pierre Alechinsky est devenu son pinceau en situation de rêverie, il peint comme on écrit.
Au gré de nombreuses techniques, il puise son inspiration dans la nature, les volcans, les chutes d’eau, les oiseaux, l’ondulation des vagues, les astres en mouvements et même le mobilier urbain comme les bouches d’égouts, le folklore de Binche…..


Il voyage avec son pinceau dans le monde entier, au gré des cartes de navigation aérienne de l’Otan, leurs confins maritimes montrent un lisere bleu bordant un désert blanc, la terre la-haut couverte de glaces.
Alechinsky suscite notre émotion et notre curiosité, il nous invite à décrypter ses œuvres monumentales comme un livre d’images. Vers 1965 il peint ses tableaux avec la couleur au centre et un chemin de ronde à l’encre de Chine, ses « remarques marginales ».
Plus tard, ce sera l’inverse: imposer au centre un grand dessin noir entouré de couleurs.
Il nous surprend en prenant comme support des plaques de laves émaillées au bleu du four à base d’oxyde de cobalt, en privilégiant le trait du dessin et les thèmes qui lui sont chers; plaques de lave carrées ou circulaires.
R/Anne-France Delahaye



